critque de Hairspray

Voici une critique de Hairspray! Comment la trouvez-vous? Moi, je ne suis absolument pas d'accord avec l'auteur de cette critique! Lisez là, je sais qu'elle est longue, mais je trouve cette critique vraiment déplacé!

"Hairspray" de Adam Shankman

Note: 4/10

Voilà la gloire hollywoodienne comme il est difficile de l'imaginer. Imaginer qu'un jour, un film du subversif John Waters (dont je suis fan absolu) deviendrait une comédie musicale niaise sur les planches de Broadway avant que New Line en fasse son propre remake d'après la pièce, c'est dur à admettre. En 1988, le réalisateur John Waters (connu pour avoir boosté les Midnight Movies avec PINK FLAMINGOS, et précurseur d'une filmographie qui mêle détraqués mentaux, nymphomanes ou travestis) en pleine période comédie musicale réalise HAIRSPRAY, film rose bonbon bien plus subversif qu'en apparence, une sorte d'hymne à la tolérance qui passait par la violence, la musique et la critique sociale. Un film qui aujourd'hui n'a pas pris une ride, tout comme son deuxième grand film de cette période, le fameux CRY-BABY. En 2002, Broadway en manque de gros succès bien comme il faut tel CATS décide de ré-adapter librement le scénario original de Waters pour en faire une grande pièce très récompensée, mais qui ressemble plus à une vision Disney de la pensée réelle du réalisateur original. Mais qui dit succès dit "Tilt" dans la tête des producteurs dont Robert Shaye, patron de New Line (outre les deux exécutifs de CHICHAGO) qui voit là l'occasion de relancer le mythe sur grand écran. On prend donc des stars prêtes à se lancer dans l'aventure et à se ridiculiser, on met un message bien gentil comme il faut qui paraît d'une débilité absolue par rapport aux intentions d'origine, et on fait surtout appel à l'un des plus gros tâcherons de nos jours, visiblement admirateur du HAIRSPRAY de 88. Il faut bien l'avouer: Adam Shankman ne sera jamais un bon réalisateur à la filmographie florissante, pour la simple raison qu'on lui doit des immondes bouses comme UN MARIAGE TROP PARFAIT (Jennifer Lopez qui s'enfonce dans la comédie romantique niaiseuse), BRONX A BEL-AIR, BABY-SITTOR (Vin Diesel qui tente de faire une comédie Disney gentille tel un Hulk Hogan) et TREIZE A LA DOUZAINE 2. Sans compter que le bonhomme, qui avoue avoir toujours voulu mettre en scène la musique (il a été chorégraphe sur un paquet de films, de CASPER à BOOGIE NIGHTS), a produit des films aussi prestigieux que STEP UP et sa suite (SEXY DANCE) et PREMONITIONS, nanar de l'été avec Sandra Bullock. HAIRSPRAY est donc sa première occasion de prouver qu'il peut être parfois visionnaire, et c'est quelque peu raté, au vu du résultat final comme on l'attendait: longuet, chiant à mourir, pas très drôle et d'une connerie absolue dans sa morale.

A Baltimore, c'est le Corny Collins Show qui fait un carton. Show musical où de jeunes lycéens dansent devant des caméras sous des logos publicitaires, il est le reflet d'une société parfaite qui discrimine les noirs et les gens différents. Jusqu'à ce que la petite Tracy, grosse et la tête dans les nuages, décide de passer une audition afin de rejoindre le groupe. Avec sa danse révolutionnaire, ses propos "communistes" et son ode à la tolérance, elle va révolutionner le show et enseigner à Baltimore le vrai sens de la danse.

En faites, dès son premier numéro musical qui sert d'ouverture au film et de présentation express de son héroïne, le HAIRSPRAY nouvelle génération montre à la fois ses quelques qualités indéniables, mais aussi son lot de défauts gonflants qui fait que l'heure cinquante qui suit devient parfois un véritable exécutoire pour celui qui n'accroche pas aux mésaventures de cette petite bonne fille prête à tout pour danser, être célèbre et assurer la continuité de la différence au sein de Baltimore. Le film fait donc d'abord la part belle à un côté naïf agréable, une sorte d'anti-dépresseur totalement assumé qui passe par le bonheur communicatif de Tracy, toute sourire dans un monde pourtant bien horrible. Le plus bel exemple de cela se trouvera d'ailleurs dans cette introduction, puisqu'en pleine chanson elle est abordée par un détraqué sexuel qui va faire peur à 3 autres dames derrière elle. Elle ne voit donc pas les défauts de la ville qui l'entoure, ni celui du Corny Collins Show dirigé par une peste qui ne pense qu'à mettre en valeur sa fille par rapport aux autres, quitte à filmer en gros plan ses réactions plutôt que Corny Collins lui-même. HAIRSPRAY semble donc en accord total avec son auteur original et son nouveau réalisateur, qui sait même apporter ou étoffer quelques bonnes idées pour mettre à l'écart Tracy du reste de Baltimore (ou de sa classe): la classe de retenue qui est en faites dominée par les Noirs et leurs musiques qui passionnent cette petite fille, le jour des Noirs où aucun danseur Blanc ne doit se mélanger aux autres, ou encore cette piste de danse plutôt étonnante où Noirs et Blancs sont distingués par une corde au milieu de la salle. Tout cela en reprenant bien sûr la trame principale du film, qui n'est en rien plus longue ou plus importante que chez Waters, d'où un sentiment d'inutilité totale aux vus des détails apportés au fur et à mesure de l'intrigue. Il y a donc toujours cette Tracy qui passe une audition (mais la rate cette fois), qui impressionne Corny Collins directement et qui rentre dans le show dès le lendemain de sa danse de folie, ses amis Noirs qui la convient dans l'antre de Maybelle, Penny qui tombe amoureuse de l'un d'entre eux et se fait enfermer (on est cependant loin de cette scène de viol psychologique terriblement bizarre) et une séquence finale qui tourne au foutoir absolu lorsque Noirs et Blancs dansent enfin ensemble à l'élection de Miss Hairspray normalement remportée par la tout aussi bestiale

Malheureusement, ce rythme apparemment soudain que je décris dans l'intrigue principale n'en est que rallonger le plus possible par des détails qui vont du stéréotype ambulant et gênant (souvent peu en accord avec le reste du métrage), et surtout des numéros musicaux interminables au bout d'un moment. Shankman ne fait absolument pas la part belle à son récit, et on se retrouve donc avec un film malade: aucun dialogue ne dure plus de 5 minutes dans le montage final, enchaînant donc chansons après chansons, ce qui donne un effet totalement néfaste au film. Aux lieux de nous transporter, on ne retient que finalement quelques chansons à peine,celles qui servent réellement à faire avancer l'intrigue, le reste étant des gueulantes totalement vaines sur ce que l'on voit à l'écran. Tracy tombe amoureuse de Link ? Elle se met à le chanter partout. Velma Von Tussle fait passer une audition ? Pas une minute de repos, elle en profite même pour rallonger son "Cha Cha Cha" en numéro musical qui dépasse les frontières du temps. Tracy est prise dans le show ? Blancs et Noirs se mettent à l'adorer et à le chanter tout haut à la télévision. Edna, la mère de notre héroïne, va enfin se décider à sortir de chez elle ? Même solution. Et c'est partout pareil, que ce soit dans les séquences qui alternent les points de vue (Link tombant amoureux et Penny s'échappant de sa prison, ou encore Edna attendan son mari qui se fait interpeller par Velma) ou celles dans l'antre de Maybelle où les chorégraphies tournent autour de gâteaux à avaler. La réalisation étant trop académique pour sortir du lot (mis à part GOOD MORNING BALTIMORE, aucun n'est réellement inspirée), on ne retient que peu d'idées musicales au fil du métrage, si ce n'est quelques jolis moments comme les apparitions de tout les personnages à la fin du film (c'est théâtral et sans ambiance, mais amusant) sous le fameux YOU CAN'T STOP THE BEAT, meilleure composition du film.

Cependant, on n'est encore bien loin de la plus grosse déconfiture du film, celle concernant évidemment une morale qui a aujourd'hui bien vieillie puisque les stéréotypes de ce genre (les Noirs, bla bla bla) ont maintenant été bannis des esprits. Nié le racisme de certaines générations serait évidemment idiot, mais prêt de 20 ans après un film qui dénonçait le racisme, l'obscurantisme religieux (réduit à un personnage de mère foldingue) et l'absence d'ouverture d'esprit, tout cela paraît idiot. Car non seulement le message n'est pas aussi fort que chez Waters (qui allait tout de même très loin lorsque l'on regarde le prologue et l'épilogue), mais en plus il est d'une crétinerie absolue. Comme dans la pièce, voilà un petit résumé de ce que l'on pourra trouver: des Noirs qui se plaignent de leur cause donc qui attendrissent une héroïne obèse qui s'associe à eux pour marcher dans la rue et faire "bouuuuh" aux policiers. Le spectateur est achevé par la réaction du pauvre Link, amusant le reste du métrage mais terriblement débile lorsqu'il a des remords de ne pas avoir été là pour sauver Tracy. Où est donc passé la violence indéniable des policiers envers les communautés noires ? Où est donc passé l'obscurantisme qui allait jusqu'à des emprisonnements purs et simples de jeunes filles amoureuses ? On ne sait pas réellement e qu'ont voulu faire les scénaristes: plonger la morale dans une sorte de conte Disney tout gentil et à peine PG-13, ou ne pas trop pousser de peur de la censure moderne qui aurait pu les priver de scènes importantes. Reste en tout cas que la seule rébellion de la communauté noire sera de danser devant des caméras, là où elle frappait les agresseurs et se rebellait enfin devant la télévision régionale 20 ans auparavant. Et certains ont appelé cela un film caustique et virulent...

La surprise provient inévitablement du casting quatre étoiles choisi. Bien évidemment, les stars n'apportent rien en soi à certains personnages du film qui resteront des potiches finies sans ambition, mais voir tout ce joli beau monde ne pas se prendre au sérieux une seule seconde fait plaisir à voir. C'est en tout cas le cas pour Christopher Walken, qui se fait tout simplement plaisir du début jusqu'à la fin, et qui est hilarant de bout en bout. De son numéro musical dynamité par une tension sexuelle amusante (sinon, c'est tout aussi longuet que le reste), il brille surtout lorsqu'il présente ses inventions stupides à Velma, venue là pour détruire son couple, ou lors de sa participation finale où il est vêtue de la même coiffure de sa fille pour tromper les policiers. Comme dans CLICK où il abordait une tête de fou allié, Walken se fait plaisir à faire rire, et c'est tant mieux, même si l'on aimerait le voir plus souvent dans des rôles aussi grandioses que dans l'éternel VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER (ses dernières grosses performances étaient en second rôle chez Tony Scott). Il continuera d'ailleurs sur sa lancée avec notamment BALLS OF FURY où il joue un empereur chinois richissime. Face à lui, si le choix de John Travolta n'a rien d'extraordinaire (doit-on rappeler la mythique Divine chez John Waters ?) et fait un hommage à cet homme/femme troublante, il arrive cependant à nous faire croire physiquement qu'il est impliqué dans le rôle avec de beaux mouvements, à défaut d'avoir une voix bien entendu bizarre (on sent qu'il se retient à de nombreux moments). C'est mieux que dans le pathétique WILD HOGS où il était désastreux (le seul bon acteur du film demeure John C. McGinley !), mais il n'est toujours pas repris au sérieux par Hollywood. Le principal attrait du film est aussi de voir la ressemblance mère/fille qui peut exister entre la diabolique Michelle Pfeiffer dans un rôle de méchante de plus en plus classique au fil du film (oh mon dieu elle truque les résultats), mais qui permet de revoir l'actrice mythique en grande forme, dirigeant la belle Britanny Snow (BABY-SITTOR et JOHN TUCKER DOIT MOURIR...) en pétasse courte sur pattes. Puisque nous y sommes, parlons enfin de la "révélation" du film, la petite Nikki Blonsky. Bien plus convainquant qu'on ne pourrait le croire, elle semble à fond dans son rôle, à défaut d'être parfois trop naïve pour faire rire ou émouvoir. On préférera largement le second degré permanent de Zac Efron, infiniment plus sympathique que dans HIGH SCHOOL MUSICAL (sûrement l'une des pires conneries de ces dernières années), et de plus en plus efficace au fil de ses scènes, surtout lors de sa rencontre avec Edna. En revanche, les trois personnes les plus "noirs" du film se révèlent être les plus mauvais de tous: Queen Latifah est gonflante en mama de service, Amanda Bynes a une rôle d'attardée inconsistante (et tête à claque avec ça), et Elijah Kelley (DANCE WITH ME) est incompréhensible dans ses mouvements de corps. Reste encore la surprise James Marsden, qui confirme tout le bien que l'on pense de lui même dans un film comme ENCHANTED (c'est d'ailleurs le seul à l'aise avec le ridicule dans ce futur bide Disney). Avec son sourire plein de bêtise et ses paroles prétentieuses, il est irrésistible en nouveau Corny Collins. En bonus, guettez aussi 3 jolis caméos des acteurs originaux: John Waters en détraquée croustillant, Ricki Lake (l'ancienne Trudy qui avait aussi joué dans CRY-BABY et SERIAL MOTHER) en agent artistique à lunettes et papa Jerry Stiller (oui oui, celui de Ben) aussi drôle que dans ZOOLANDER. La cerise sur le gâteau ?

Un conseil donc, avant ou même après avoir vu ce film totalement mineur, la plupart du temps ennuyant et électrisé par les acteurs qui se donnent corps et âmes pour nous faire croire à cette morale débile: achetez de suite le HAIRSPRAY de John Waters. Il n'a pas vieilli d'une ride, et c'est en plus chez Metropolitan que l'on retrouve le dvd ! Le remake aura au moins servi à une chose: savoir que Shankman peut diriger de bons acteurs. En attendant SEVENTEEN (un BIG moderne avec Efron) et surtout BEDTIME STORIES, probablement le prochain JUMANJI (espérons...).

arkk, trop long, je lis pas ça moi!

IL A VRAIMENT PAS RAPPORT CET ESPÈCE DE CRITIQUEUR À LA NOIX!! J'ai remarqué plusieur choses qui me tanterais bien de lui écrire.

1) On a remarqué au moin 20x les mots nulité et débilité. Il n'a jamais pris de cour de français ou quoi?!

2) C'est un adulte pour juger un film d'ados! Où est la logique la-dedans?!

3) Son texte est très mauvais: d'après-lui le film serait un pur navet ce qui n'est bien sûr pas du tout le cas!

4) Il ne parle même pas des grands acteurs que l'ont y retrouve!

et finalement 5) Son language est vraiment très insultant!

Bref ce n'est pas le film qui est une nulité, mais bien sa critique!

Hi, ses rien qu'un maudit cave lui! Il ne parle même pas de John Travolta et presque pas de Nikki, qui ont une performance incroyable dans se film! Ses quoi son problème à lui?

Amber a écrit:

Hi, ses rien qu'un maudit cave lui! Il ne parle même pas de John Travolta et presque pas de Nikki, qui ont une performance incroyable dans se film! Ses quoi son problème à lui?

Amber, ton langage s'il te plait? Je sais que ses frustrant, mais il faut que tu fasse attention à ton langage, ses grossier, se langage ne va pas dans la bouche d'une damme! Oupss, j'ai oublié que tu en était pas une, dommage pour toi!

Tracy Turnblad a écrit:

Amber a écrit:

Hi, ses rien qu'un maudit cave lui! Il ne parle même pas de John Travolta et presque pas de Nikki, qui ont une performance incroyable dans se film! Ses quoi son problème à lui?

Amber, ton langage s'il te plait? Je sais que ses frustrant, mais il faut que tu fasse attention à ton langage, ses grossier, se langage ne va pas dans la bouche d'une damme! Oupss, j'ai oublié que tu en était pas une, dommage pour toi!

Hé non, si on n'est pas une dame en partant, ses un peu difficle de bien parler, parce que Amber est une fille de bucheronne! Comment bien se faire élever par une mère qui est aussi sale et désagréable qu'une porte de prison!

PARDON?? Moi une bûcheronne??? Une porte de prison??? Moi? Mais pour qui vous prenez-vou? Aussi lâche que vous êtes vous ne pouvez parler! Espèce de bouse! Si jusqu'içi vous vous croyiez sur un nuage laisez-moi vous dire que votre vie s'arrête içi; Vous allez dans un passage direct aux enfer!!!!

Vous me dégoûtez Link, vous êtes un mouton de poussière que l'on s'emprèsse d'aspirer pas l'aspirateur!

Bien sûr, cette description est exactement toi, porte de prison, bucheronne, hé oui!
Je me prend pour la personne qui ne vous dit que la vérité, madame Von Tussle! Ses surement pas une mégére en votre genre qui me faire descendre de mon pied destale, je ne m'en vais pas du tout vers l'enfer, mais plutôt le paradis avec Tracy, voilà notre destin! Je vois votre destin descendre direct vers les oubliettes!

Vous saurez que je trouve toujours le moyen de me remonter en descendant les autre à la dernière marche de l'escalier tandis que moi je suis à la première! On ne se débarasse pas d'une Von Tussle aussi facilement vienx grincheux qui vieillit plus vite que votre âge!

Velma a écrit:

Vous saurez que je trouve toujours le moyen de me remonter en descendant les autre à la dernière marche de l'escalier tandis que moi je suis à la première! On ne se débarasse pas d'une Von Tussle aussi facilement vienx grincheux qui vieillit plus vite que votre âge!

Vous? À la première marche? Vous avez dijoncté!

Non. Votre surplus de poid vous empêcherais d'en monter une seule!

Velma a écrit:

Non. Votre surplus de poid vous empêcherais d'en monter une seule!

mais pas du tout! Nous montrons ensemble vers le paradis, et vous, et bien, je n'ose imaginez se qui arriveras de vous ma chère!

En effet je serai dans un endroit directe avec les gens de mon espèce: super!!!

EDIT: Link en tant que modérateur de ce forum, je demanderais que si vous avez à répondre a une réponse juste la case au-dessus, si possible ne pas citer.Merci.